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PASRADOX
29 mai 2014

Tortures

Il est dimanche matin, vous vous levez tôt. Aujourd'hui pas de grâce matinée.

Vous vous rendez dans un lieux que vous ne connaissez pas, il y a beaucoup de monde vous êtes stressé.

On vous oblige à mettre des vêtements qui ne vous appartiennent pas. Le stresse augmente encore d'un cran.

Puis arrive une sorte de rassemblement, une foule énorme de personnes crient et parle fort. On sent une énorme excitation.

C'est parti, vous courez; normale tout le monde court. Il y a des obstacles à franchir. Il faut escalader, monter des échelles de cordes.

Des tuyaux très étroits vous oblige à ramper, heureusement vous n'êtes pas claustrophobe. Puis arrive une épreuve redoutable. Il faut traverser une rivière dont l'eau est à peine à dix degrés. La course continue. Certains commencent à souffrir de la fatigue. Les visages se creusent. Arrive bientôt une rivière de boue froide. Pas d'hésitation possible. Il faut y aller.

Puis des fils de fer barbelé. Il faut ramper dessous sans se relever pour ne pas se blessé. Le tout dans une boue nauséabonde. Encore un passage d'eau froide, le supplice ne semble pas vouloir s'arréter. Vous avez froid mais il faut tenir bon. Il y a encore des barbelé à franchir. Soudain une douleur vous fait tressaillir. En fait, ils ont électrifié la chose pour la rendre encore plus difficile.

Soudain, le parcours change, pour devenir plus boisé. Il fait toujours aussi froid et ce n'est pas la grotte que vous traversez dans l'obscurité qui va vous réchauffer. Vraiment une chance de pas être claustrophobe...

Un mur à escalader, des cordes au dessus d'une eau glacée. Je m'accroche pour arriver au bout malgré cette douleur sur mes mollets provoquée par le cordage.

Encore quelques centaines de mètres.

Ouf, je suis arrivé et je suis vivant. Une jolie fille me passe une médaille autour du cou.

Cela fait 4 heures maintenant que ce supplice avait commencé.

Suis je dans un rêve ? Qui peux m'obliger à tant d'effort dans ces conditions épouvantables ?

En fait je viens de faire une course qui s'appelle la frappadingue et pour laquelle j'ai payé 48 euros. Je ne suis pas le seule débile masochiste sur place puisque que nous sommes environ 4000. Sans compter tous ces gens venus nous voir  souffrir.

Je termine avec le sourire, sourire que je n'ai pas quitté de toute la course sauf peut être quelques secondes quand j'ai traversé la meuse. (L'eau était vraiment froide).

Voilà, c'est terminé, une bière à l'arrivée et toutes ces petites souffrances sont dèjà oubliées.

Je me demande juste, qui voudrait se lancer dans une pareille épreuve dans d'autres circonstances.

Le sport c'est génial mais ça fait vraiement faire n'importe quoi.

Avouez qu'au bébut de la lecture vous avez pensé à autre chose, n'est pas.

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